Les déchets : le savez-vous ?

Message par **jardinature** » jeu. 23 févr. 2006, 10:45

Les déchets qui nous entourent : le savez-vous ?

Près de 100 milliards d'emballages sont jetés chaque année par les Français, dont la moitié sont en plastique, l’autre moitié se partageant entre le papier-carton, le verre, le métal.

Les déchets d’emballages ménagers représentent plus de 5 millions de tonnes soit 25% du poids de notre poubelle (soit 75kg sur les 360 kg/hab. et par an) et environ 35% en volume.

Un emballage doit remplir de nombreuses fonctions :
-Protéger contre les chocs lors du transport
-Préserver les qualités organoleptiques
-Assurer la conservation
-Servir de support d’information notamment sur la composition des produits.

3 types de sacs :
• 15 milliards de sacs sortie de caisse en plastique, ou sacs bretelles ont été distribués en France en 2003
• Les sacs publicitaires en papier ou plastique ou sacs des commerces non alimentaires (sacs de magasins de vêtements, d’hi-fi, librairies, pharmacies…) : 50 000 tonnes distribuées en 2003,
• Les sacs de fruits et légumes en papier ou plastique : 30 000 tonnes utilisées en 2003.

En septembre 2005, Nelly Olin, Ministre de l’Ecologie et du Développement a fixé comme objectif une réduction de 50% des sacs jetables sortie de caisse en 2006.
Et pour les sacs jetables qui restent, une obligation d’utiliser des sacs biodégradables.

Répartition en poids des imprimés sans adresse :
Publicités grandes surfaces : 58%
Journaux gratuits d’annonces : 18 %
Publicités Commerce local : 14 %
Publications des collectivités locales : 5%
Autres (banques, assurances, VPC, associations, artisanat …) : 5%

83 % des Français déclarent vouloir recevoir des catalogues et prospectus publicitaires (Enquête Adrexo-TN Sofres 2004)
83 % déclarent lire ou parcourir les prospectus des grandes surfaces. (Enquête Media courrier de Mediapost – Tn Sofrès 2005).

Mais 81 % des Français déclarent recevoir trop de publicités dans leur boîte aux lettres et 26% des Français envisagent, dans les 6 prochains mois, d’apposer un «Stop pub » (enquête ADEME-Louis Harris 2005).

Le nombre de ménages progresse plus vite que la population.
Aujourd’hui près d’un ménage sur trois se compose d’une seule personne.

Les achats de produits en emballages individuels ou en petites portions se développent d’autant plus que la consommation s’individualise :
développement du nomadisme, voire du repas où chacun à son propre menu.

Pour certains produits, acheter juste et malin en petite quantité
Par exemple :
la peinture peut être plus intéressante en pots plus petits … si le commerçant reprend celui que vous auriez pris en trop (plutôt que de jeter au bout d'un certain temps un gros pot à moitié plein de peinture durcie)

Pensez à acheter la juste quantité : un grand conditionnement c’est bien, si on est sûr de tout consommer à temps.

Pensez à vérifier régulièrement les dates de consommation :
utiliser un produit à temps évite un déchet et économise l'achat d'un produit neuf.

En avril 2005, 79% des français ont déjà adopté une alternative au sac jetable.
97% des français sont prêts à arrêter les sacs
Les sacs plastiques sortie de caisse ne sont plus du tout distribués dans 16% des super et hypermarchés
Source : Sondage CSA réalisé pour le WWF

Chaque année, un Français jette plus de 14 kg d'équipements électriques et électroniques (DEEE) usagés, en panne, ou destinés à l’abandon, soit au total 840 000 tonnes, pouvant contenir un certain pourcentage de substances dangereuses. Cette quantité augmente de 3 à 5 % par an.

A ce jour, moins de 10% de ces DEEE sont collectés pour être traités ou recyclés. Il faut savoir qu’une partie d’entre eux sont en état de marche ou réparables.

Ne pas utiliser de pile, c’est éviter l’extraction des ressources qui la composent, les pollutions dues à son transport, sa fabrication, sa distribution, sa collecte
… et même son recyclage qui nécessite aussi de l'énergie, des transports, des produits chimiques et génère des déchets non recyclés.

Le mercure, le cadmium, le nickel contenus dans les piles sont hautement toxiques et ne doivent donc absolument pas se retrouver dans les eaux ou les déchets incinérés ou stockés en décharge.

Dans une pile ordinaire, on trouve 20% de zinc, 20% de fer, 20% de manganèse, 1% de cuivre, entre 5 et 10% de papiers et plastiques, entre 5 et 10% d'eau.
Depuis 2000, la réglementation impose que la teneur en mercure soit limitée à :
- 5 ppm pour les piles bâton alcalines et salines
- 2% pour les piles bouton.
Dans la pratique, la majorité des fabricants de piles bâtons ont déjà supprimé le mercure depuis 1993.

Les accumulateurs portables mis sur le marché actuellement (ainsi que ceux remplaçant les piles, dont ils ont la forme, dits aussi "piles rechargeables") contiennent du cadmium et du nickel, qui sont des substances dangereuses.
Le traitement des piles permet de récupérer une très grande partie des métaux grâce à des procédés physiques et électrochimiques mis en œuvre dans des installations industrielles surveillées au titre de la protection de l'environnement.

Comparaison de coûts à l’usage des piles et des accumulateurs rechargeables pour un baladeur qui fonctionne avec deux piles bâton AA qui consomme 120 mA et qui fonctionne 2h par jour :
- Avec des piles jetables, on dépenserait plus de 100 € / an.
- Avec des piles rechargeables (qui sont rechargeables jusqu'à 1000 fois) : on dépenserait environ 3€ par an avec une durée de vie de 10 ans pour le chargeur.
Source : Observatoire Bruxellois pour la Consommation Durable (Inspiré de Test-Achats et Witch)

Près de 27 000 tonnes de piles et
près de 4000 tonnes d’accumulateurs portables déclarés achetés chaque année en France :
Soit 875 millions de piles et 66,7 millions d’accumulateurs portables mis sur le marché.

Les Accumulateurs portables sont communément appelés :
- « piles rechargeables »,
- « accumulateurs rechargeables »,
- « batteries » de téléphone, ordinateur portable, appareil photos numériques …

En 2004, la collecte des piles, c’est :
-30 000 points de collecte,
- 8600 tonnes de piles collectées (une progression de 22% entre 2003 et 2004).
Une progression importante, mais encore 70 % des piles et accumulateurs qui finissent dans la poubelle ordinaire, ou plus grave, directement dans le caniveau ou dans la rue.

70 % des piles sont jetées dans la poubelle ou dans la rue !
Un groupe d’associations, a lancé en déc. 2005, la campagne «Sème pas tes piles » pour inciter les consommateurs à déposer les piles usagées dans les bacs prévus mais aussi à en utiliser avec modération.

Les papiers recyclés consomment moins de ressources que les papiers en fibres vierges :
pour fabriquer une tonne de papier 100% recyclé , il faut 1.3 tonnes de papiers récupérés au lieu de 2 tonnes de bois, moins d’énergie et moins d’eau.

On ne coupe pas d’arbres pour fabriquer du papier !
Pour fabriquer de la pâte vierge, le bois utilisé provient de chutes de scierie ou de bois d’éclaircies souvent issu de forêts gérées durablement.

Il est faux de penser qu’un papier recyclé est de moins bonne qualité qu’un papier en pâte vierge.

Ils sont aujourd’hui très bien adaptés aux photocopieurs, imprimantes et pour l’impression d’ouvrages.

Penser à privilégier, autant que possible, les papiers impression écriture éco-labellisés.

De nombreux produits ne sont utilisés que quelques fois, voire une seule, alors que souvent des alternatives moins génératrices de déchets existent :
utilisez plutôt des sacs cabas, de la vaisselle en porcelaine ou des accus rechargeables (*)

(*) Une fois épuisés, bien les mettre dans les bacs de collecte de piles/batteries, car ils contiennent des métaux dangereux.

Source : reduisonsnosdechets.