Le rôle de l'abeille dans la biodiversité / fin
Posté : sam. 04 avr. 2009, 20:54
Abeilles et fleurs vont de pair. Leur relation bénéfique est largement responsable de la biodiversité que nous connaissons actuellement.
Les abeilles participent à prés de 80 % de la pollinisation des espèces végétales, donc contribuent, à la survie, à l’évolution, à la reproduction des plantes.
La découverte du rôle des abeilles, et plus particulièrement des insectes, dans la pollinisation des fleurs, est relativement récente. Et pourtant déjà, dans l’Antiquité, on savait, que pour récolter des fruits, il fallait transporter manuellement du pollen de fleurs mâles à des fleurs femelles, en autre dans le cas du palmier.
C’est à la fin du XVIIIème siècle, que Christian Sprengel, botaniste allemand, publia un ouvrage, dans lequel il décrit de ses observations établies sur plusieurs années : les insectes se posaient sur les fleurs, et les fruits / graines abondaient. D’où la théorie d’insectes transporteurs de pollen. Sprengel constata également l’importance des abeilles mellifères dans ce phénomène, ainsi que l’intervention du vent.
Il existe plusieurs agents de pollinisation :
- le vent, l’eau et la gravité
- les insectes, les animaux
La pollinisation par le vent : le vent est l’agent pollinisateur principal des conifères. Le souffle du vent balaie le pollen des conifères, qui vole, comme un nuage rempli de poussière jaune, qui scintille dans le soleil. Les plantes à fleurs, qui sont concernées par ce phénomène, s’appellent des plantes « anémophiles ». On les rencontre plus particulièrement dans les régions froides et tempérées.
Exemples : les graminées, les étamines pendantes, facilitent la dissémination du pollen par le vent. Mais aussi, aulne, bouleau, noisetier, charme, châtaignier, chêne, hêtre, saules, peuplier,………….
La pollinisation par l'eau : quelques rares espèces de plantes aquatiques dispersent leur pollen dans l’eau. Leur pollen est de forme très allongée, ce qui permet aux courants de le transporter d'une plante à l'autre.
La pollinisation par gravité : il s’agit d’une sorte d’autopollinisation, le pollen tombe sur les anthères de la fleur femelle, située plus bas sur la plante ; exemple le caféier
A suivre
Les abeilles participent à prés de 80 % de la pollinisation des espèces végétales, donc contribuent, à la survie, à l’évolution, à la reproduction des plantes.
La découverte du rôle des abeilles, et plus particulièrement des insectes, dans la pollinisation des fleurs, est relativement récente. Et pourtant déjà, dans l’Antiquité, on savait, que pour récolter des fruits, il fallait transporter manuellement du pollen de fleurs mâles à des fleurs femelles, en autre dans le cas du palmier.
C’est à la fin du XVIIIème siècle, que Christian Sprengel, botaniste allemand, publia un ouvrage, dans lequel il décrit de ses observations établies sur plusieurs années : les insectes se posaient sur les fleurs, et les fruits / graines abondaient. D’où la théorie d’insectes transporteurs de pollen. Sprengel constata également l’importance des abeilles mellifères dans ce phénomène, ainsi que l’intervention du vent.
Il existe plusieurs agents de pollinisation :
- le vent, l’eau et la gravité
- les insectes, les animaux
La pollinisation par le vent : le vent est l’agent pollinisateur principal des conifères. Le souffle du vent balaie le pollen des conifères, qui vole, comme un nuage rempli de poussière jaune, qui scintille dans le soleil. Les plantes à fleurs, qui sont concernées par ce phénomène, s’appellent des plantes « anémophiles ». On les rencontre plus particulièrement dans les régions froides et tempérées.
Exemples : les graminées, les étamines pendantes, facilitent la dissémination du pollen par le vent. Mais aussi, aulne, bouleau, noisetier, charme, châtaignier, chêne, hêtre, saules, peuplier,………….
La pollinisation par l'eau : quelques rares espèces de plantes aquatiques dispersent leur pollen dans l’eau. Leur pollen est de forme très allongée, ce qui permet aux courants de le transporter d'une plante à l'autre.
La pollinisation par gravité : il s’agit d’une sorte d’autopollinisation, le pollen tombe sur les anthères de la fleur femelle, située plus bas sur la plante ; exemple le caféier
A suivre