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Mildiou et mauvais temps (BE)

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Mildiou et mauvais temps (BE)

Message par jardinature » mer. 03 août 2016, 03:35

Mildiou et mauvais temps font chuter la production de pommes de terre

La présence du mildiou, champignon affectant de nombreuses cultures, dans les champs de pommes de terre est assez exceptionnelle cette année. «Les pertes directes vont tourner autour des 10 à 15%», explique Olivier Mahieu, responsable du service expérimentation chez Pameseb, Service d’avertissement mildiou. «Nous connaissons une année très difficile et rare.»

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Le mauvais temps de ces dernières semaines est responsable de la situation actuelle, ajoute Olivier Mahieu. «Nous avons connu une période critique lors du mois de juin et une partie de juillet. Le mildiou est apparu un peu partout, essentiellement à cause de l’humidité. Nous ne pouvons pas encore tirer de bilan définitif mais nous allons vers une saison de pommes de terre assez catastrophique», prévient-il.

La province du Hainaut est la plus touchée par ce phénomène. «Le Brabant wallon va également souffrir à cause des dernières inondations», poursuit le responsable du Pameseb. «Le mildiou est par contre moins présent vers l’est, dans les provinces de Namur et de Liège.»

Le champignon fonctionne par cycles, en fonction de l’humidité. «Et ces cycles, pendant lesquels il exerce une pression sur la pomme de terre, ont été très longs», précise Olivier Mahieu. «Les quantités d’eau qui ont saturé les sols constituent un autre problème. La pomme de terre ne supporte pas cette stagnation d’eau.»

Cette forte présence du mildiou aura des conséquences importantes pour la saison à venir. «La situation dépend d’un agriculteur à un autre et de comment il a pu faire face. Soit il ne pourra pas respecter certains contrats, soit le prix de la pomme de terre va grimper sur le marché libre et il pourra s’y retrouver financièrement.»

La Fiwap (Filière wallonne de la pomme de terre) s’attend également à une saison très perturbée. «C’est l’année la plus difficile parmi les dix dernières», indique Pierre Lebrun, coordinateur de l’asbl. «Les pertes sont actuellement difficiles à chiffrer mais elles seront de l’ordre de 10%.»

La qualité sera également touchée en cas de perte en quantité. «Les tubercules ont connu une croissance beaucoup trop rapide et les peaux, qui ne grandissent pas aussi vite, vont se fendre en trois à quatre parties. Ce phénomène est exceptionnel cette année.» Pour atténuer le problème, Pierre Lebrun espère que le mois d’août sera ensoleillé. «Le soleil détruit le mildiou», explique-t-il.

En Wallonie, 30.000 hectares de champs sont consacrés à la pomme de terre. La moyenne de production est de 40 à 45 tonnes par hectare.

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