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Un printemps pour les annales de Météo-France

Posté : mer. 12 juin 2013, 11:15
par jardinature
Dans son introduction, Météo-France qualifie ce printemps de « particulièrement agité, froid et peu ensoleillé». Globalement il apparaît être le plus froid depuis 1987 et l’un des plus pluvieux depuis 1959. En termes de données générales, les températures ont été de 1,3 degré Celsius en dessous des normales (2), les précipitations de 30 % supérieures aux moyennes, quant à l’ensoleillement il a été déficitaire de plus de 30 %, par rapport aux normales (3) dans la plupart des régions de l’hexagone. Dans le grand quart nord-est, comme le dit Météo-France, le soleil a surtout brillé par son absence. Ainsi dans des villes comme Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin), Langres (Haute-Marne), Dijon (Côte-d’Or) et Chambéry (Savoie), le nombre d’heures d’ensoleillement s’est situé aux alentours de 300 alors que les moyennes de saison sont au-dessus des 500.

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Lors de ce printemps, Météo-France nous apprend que de nombreux records de froid et de pluviométrie ont été enregistrés par ses services. Par exemple, le 13 mars 2013, avec des températures minimales de -10,5 et -11,5 degrés Celsius, les villes de Lille (Nord) et de Saint-Quentin (Aisne) ont battu des records de froid datant respectivement de 1944 et 1933. Au niveau de la pluviométrie, le sud-est, généralement assez sec en cette saison, a subi des épisodes de pluie bien plus longs et bien plus intenses que la normale. Des villes telles que Nîmes et Nice ont connu un jour sur deux de pluie au mois de mars, avec des cumuls quatre à six fois supérieurs aux normales.

Autre élément significatif et qui devrait lui-aussi entrer dans les annales est la réouverture de la station de ski pyrénéenne de Porté-Puymorens, fermée depuis le 1er avril, qui a ouvert quatre pistes lors du premier week-end de juin. Il s’agit d’une première pour les stations des Pyrénées.

Même si le temps de ce printemps était quelque peu désagréable, il a eu le mérite de recharger bon nombre de nappes phréatiques, ce qui est loin d’être négligeable. De plus, ce type d’aléa climatique donne un certain charme à la succession des saisons qui nous rappelle que la nature refuse la monotonie.

Source : Univers nature