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INFO

 

07 août 2003

La vague de chaleur en Europe...

La France a été la première a être touchée par cette vague de chaleur. Depuis ce Mercredi 6 août 2003, c'est autour de la Belgique d'affronter des températures exceptionnelles. Pourquoi ?

Un anticyclone assez puissant provenant des Açores se trouve sur la Scandinavie, les dépressions restent calées au nord ouest de nos régions. Entre les deux s'est installé un courant assez chaud de secteur sud en provenance d'Afrique.

La durée : Cette situation est bloquée depuis le Samedi 2 Août 2003. La chaleur ne cesse de s'accumuler au fil des jours. Les nuits sont de plus en plus chaudes et le soleil délivre toujours autant d'énergie. Les températures grimpent petit à petit et c'est seulement après plusieurs jours que nous pouvons atteindre ces températures exceptionnelles !

Pour la suite ? 

La durée de cette vague de chaleur risque bien d'être aussi impressionnante que son intensité !

Chaud, très chaud en Belgique mais...

Les records de température annoncés n'ont pour le moment pas été atteints. Le Limbourg et la Wallonie devraient cependant connaître encore aujourd'hui un temps particulièrement chaud.

 

A la Côte Belge, où souffle une légère brise, les températures clémentes s'échelonnent entre 22 et 24 degrés. Les températures augmentent cependant au fur et à mesure que l'on pénètre à l'intérieur du pays: 25 degrés dans les polders, 32 à 33 degrés dans les villes de Gand et d'Anvers et 33 à 34 degrés à Bruxelles. A Liège, elles montent jusqu'à 37 degrés, a indiqué l'IRM.

 

Des records de températures seront peut-être atteints vendredi dans le sud du pays, à la frontière entre la France et le Luxembourg, où 39 à 40 degrés sont annoncés. (Belga)

 

Il reste toutefois encore trop d'inconnues dans les observations du passé (notamment, on est incapable d'expliquer les différences régionales observées très couramment) pour pouvoir en tirer des conclusions quant au climat actuel. Sauf sur deux points. L'un c'est qu'il faut continuer à bien étudier les paléoclimats qui n'ont pas fini de nous surprendre. Et l'autre, c'est que le climat a toujours été d'une grande variabilité.

La température de la mer Méditerranée a atteint ces jours derniers 32 degrés, soit cinq degrés de plus que la température normale à la même époque. Ces températures sont les plus hautes enregistrées en Méditerranée depuis 45 ans. (AFP) 

Les courants tropicaux étouffent le pays. L'Institut royal météorologique de Belgique (IRM) annonce 34 à 39º, ce jeudi. Jusqu'à 40º en Campine et dans certaines vallées de l'est du pays. Les records enregistrés le 28 juillet 1911 (39,5º) et le 27 juin 1947 (40º) risquent d'être battus.

La canicule actuelle est-elle le symptôme du réchauffement climatique ?

Les événements météorologiques extrêmes, comme cette vague de chaleur, ou les abondantes pluies de l'été dernier, ne constituent en rien une preuve du processus global de changement climatique. Mais on sait désormais avec certitude que le climat est en train de changer et qu'il se réchauffe beaucoup plus rapidement qu'au cours des dix mille dernières années.

Les étés torrides, marqués par des périodes de canicule, pourraient donc s'intensifier ?

Nous allons vers un climat plus chaud. Avec deux tendances : d'une part, des vagues de chaleur à répétition, marquées par des pics de pollution à l'ozone, et d'autre part des pluies violentes, causées par l'évaporation accrue. C'est un type de climat que la Terre n'a plus connu depuis plus de deux millions d'années. La probabilité, en Belgique, de connaître des étés comme celui-ci va progressivement augmenter. Avant, on dénombrait à peine deux ou trois étés de ce genre par siècle. Il ne faudrait pas s'étonner de voir leur récurrence passer à un été sur trois, ou même un sur deux. 

Avec quelles conséquences, en Belgique ?

Je ne prends pas beaucoup de risques en affirmant que l'été 2003 provoquera mille à quinze cents décès en Belgique. Victimes de problèmes respiratoires ou cardiaques liés à la chaleur et à l'ozone. C'est la simple extrapolation d'une étude très complète qui avait chiffré les pertes humaines de l'été 1994 : 1.200 à l'époque. Mais ces décès sont des « morts cachées », qui ne frappent pas les esprits.

Le nouveau gouvernement n'a pris aucune mesure spécifique contre la pollution à l'ozone...

S'attaquer à l'ozone, en Belgique, revient, dans une large mesure, à s'attaquer au trafic routier. Ce ne sont pas des mesures techniquement ou scientifiquement difficiles. Mais elles ne sont pas simples à assumer politiquement...

Que penser de la circulation alternée, qui interdirait aux automobilistes l'usage de leur voiture un jour sur deux, en cas de forte pollution ?

Ce type de disposition ponctuelle a un effet limité. Il faudrait plutôt prendre des mesures structurelles, qui s'attaquent aux émissions de fond. Concrètement, réduire la vitesse maximale sur les routes, rendre les systèmes d'échappement des véhicules plus efficaces...

Les consommateurs qui se ruent sur les climatiseurs doivent être conscients qu'ils contribuent à accroître les émissions de gaz à effet de serre et donc le réchauffement climatique.

Vous en appelez à une modification profonde de nos habitudes de mobilité ?

Est-il indispensable d'emprunter sa voiture pour le moindre trajet ? L'avion pour le moindre voyage ? Doit-on encore laisser rouler autant de camions sur nos routes ? Continuer à développer le réseau autoroutier tout en réduisant l'étendue du réseau ferroviaire ?

L'évolution climatique n'est pas une fatalité, mais je reste inquiet. Faute de modifier fondamentalement notre manière de consommer, de produire et de nous déplacer, c'est le crash climatique assuré pour nos enfants et petits-enfants. Réduire nos émissions de CO2 de quelques pour cent ne suffira pas.·

Source : Le Soir

 

 

 
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