>>> Ce site utilise des cookies. En poursuivant la navigation, vous acceptez leur utilisation permettant l'accès à toutes les fonctionnalités du site. En savoir plus et paramétrer vos cookies

Lune et jardin

Boutiques en ligne

Potager facile

Jardin extraordinaire

 

 

Concours photo

Abonnez-vous au journal d'information

 

Accueil

Dossiers & Articles

F O R U M

Petites annonces

Bourse d'échanges

Galerie photos

Webmasters

> Agenda > Calendrier du jardin > Les oiseaux > Ma planète > Jeux & Divertissements > Poèmes nature
> A visiter > Jardiner avec la lune > Actualité > Fonds d'écran > Concours du moment > Autres poèmes
> Expositions > Vos jardins > Marche & Rando > Web TV > Concours précédents > Bibliothèque
> Parcs & Jardins > Trucs & Astuces > Rusticité > Noël > Achats livres et CD
> Vacances nature > Printemps > Automne > Noël en Europe > Nouvel An

 

Dossiers Jardinature

 

 

Les tiques au jardin ou en forêt

 

Tique


Généralités



Les tiques sont des acariens ectoparasites. Elles passent une partie de leur cycle sur la peau de mammifères, d'oiseaux ou de reptiles, se nourrissant de leur sang grâce à un rostre.

 

Ce sont les plus grands représentants de l'ordre des acariens. Certaines peuvent dépasser 1 centimètre de long.
Les tiques ont une peau épaisse et quatre paires de pattes griffues. Les pièces buccales forment un organe d'ancrage, le rostre (ou capitulum), qui se plante dans la peau de l'hôte et par lequel le sang est aspiré. Au cours de leur cycle de vie, qui comporte plusieurs stades larvaires, les tiques changent plusieurs fois d'hôte. Les tiques sont classées en trois familles caractérisées par des génomes, morphologies et mode de vie différents :

 

Les ixodidés ou tiques dures

 

De petite taille, le rostre est proéminent et visible en vue dorsale. Elles vivent dans les bois et dans la végétation épaisse, où elles grimpent sur les herbes. Contrairement à beaucoup d'idées reçues, les tiques ne tombent pas des arbres. Dans les lieux infestés, autour des points d'eau notamment, on peut en trouver par exemple jusqu'à 5 ou 6 sur une seule feuille d'ortie. Elles se détachent de leur hôte gorgées de sang, après un repas qui peut durer plus d'une semaine.

 

La tique la plus commune en Europe, Ixodes ricinus appartient à cette famille.

 

En Amérique du Nord, la souris à pattes blanches P. leucopus, est l'hôte principal d' Ixodes scapularis (tiques à pattes noires) aux stades larvaire et nymphal, vectrice de la maladie de Lyme. Les adultes sont également communs chez le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus), au printemps et à l'automne principalement, mais cette tique a été trouvée chez plus de 50 autres espèces de mammifères et chez plus de 55 espèces d'oiseaux.

 

Les argasidés ou tiques molles

 

Nuttalliellidae Ce sont les plus grosses, le rostre situé sur le ventre est invisible en vue dorsale. Elles vivent généralement près de leur hôte dans les crevasses, terriers, nids ou habitations et viennent se nourrir plusieurs fois sur leur hôte lorsque celui-ci est immobile. Elles peuvent jeûner jusqu'à 5 ans. En Europe, elles sont surtout présentes dans le pourtour méditerranéen.

 

Nuttalliellidae

 

Peu connues, elles partagent des caractéristiques des deux autres familles. Une seule espèce a été décrite, Nuttalliella namaqua.

 

Maladies transmises


Les tiques sont des agents véhiculant certaines maladies humaines, dont :
- Rickettsioses
- Borrélioses (fièvres récurrentes à tiques, maladie de Lyme)
- Arboviroses (fièvre de Crimée-Congo, fièvre de la vallée du Rift, fièvre de Kyasanur, fièvre d'Omsk)

 

 

 

Maladies transmises aux animaux et à l'homme (lyme)

 

La piroplasmose : se manifeste par de la fièvre, de l'abattement, des vomissements, une perte d'appétit, de l'anémie, souvent des urines foncées. Elle doit être diagnostiquée suffisamment tôt, faute de quoi elle peut être mortelle.

 

La maladie de lyme : elle se traduit par un état fébrile, une perte d'appétit, des boiteries caractéristiques et s'accompagne souvent d'insuffisance rénale. Celle maladie est transmissible à l'homme chez qui elle provoque une éruption cutanée puis des douleurs musculaires fulgurantes, pour finir par une polyarthrite et des troubles neurologiques graves. Le traitement à base d'antibiotiques se montre toutefois efficace.

 

L'erlichiose : sous sa forme bénigne, elle se traduit par de l'abattement et de la perte d'appétit. Lors d'atteintes sévères, on observe de la diarrhée, des hémorragies qui peuvent conduire à la mort de l'animal. Des traitements existent mais leur efficacité varie.

 

 

Conseils pratiques


Prévention

 

La meilleure façon de prévenir les maladies portées par la tique est d'éviter la piqûre. Une inspection soigneuse du corps après les promenades ou activité en forêt permet de détecter et enlever les tiques avant qu'elles aient eu le temps de transmettre la maladie de Lyme. Il existe aussi de nombreux produits répulsifs, mais dont l'efficacité n'est pas toujours évidente.

 

Aménagement du territoire : Il semble, selon les données nord-américaines que la fragmentation des forêts, et la régression des prédateurs carnivores des micromammifères soit un facteur de pullulation des tiques. Reconstituer des continuités écopaysagères et oeuvrer à la restauration d'équilibres écologiques pourrait donc, à moyen et long terme être une mesure de prévention utile.

 

En balade
Il est conseillé au cours de promenades en forêt ou dans les champs :
- De porter des vêtements longs et clairs pour localiser les tiques plus facilement,
- De porter des chaussures fermées pour éviter que les tiques ne se fixent sur la peau,
- D'utiliser des répulsifs (ou insectifuge) à base de DEET ou du Bayrepel (plus récent que le DEET, et efficace durant 4 heures contre les tiques et 8 heures contre moustiques et taons).

 

Lors des promenades, se débarrasser rapidement des tiques trouvées sur les vêtements.

 

Au retour d'une promenade à risques, examiner attentivement toutes les parties du corps pour y dépister les tiques éventuellement fixées à la peau. Se doucher et se changer au retour est conseillé.

 

À la maison et au jardin
Il est possible de limiter la prolifération des tiques dans la maison ou le jardin.
- Couper l'herbe des jardins, éliminer les feuilles mortes => refuges des larves.
- Aspirer puis boucher les crevasses et interstices dans les planchers, les murs.
- Inspecter les animaux de compagnie au retour de promenade ainsi que leurs endroits favoris (panier, etc.) Vous pouvez aussi traiter l'endroit ou vos animaux vivent grâce a des produits spécifiques.
- Décourager la nidification des petits rongeurs aux abords de la maison et éloigner les mangeoires pour oiseaux.

 

 

En cas de morsure

 

Si la tique est découverte, il faut la retirer rapidement car le risque de contamination augmente avec la durée du contact.
Saisir la tique au plus près de la peau à l'aide d'une pince à tiques (vendue en pharmacie) ou par défaut d'une fine pince à épiler non-coupante. L'utilisation d'outils spécialisés permet et demande parfois d'effectuer un mouvement rotatif tout en tirant la tique. Toutefois, si vous employez une pince à épiler, veillez à tirer droit vers l'extérieur et d'un coup sec, ceci afin d'éviter tout mouvement de torsion qui pourrait détacher la tête du corps. Une fois la tique retirée, ne pas oublier de bien désinfecter.
À défaut de pince à tiques, il existe aussi une méthode très efficace mais peu recommandable qui consiste à frotter plus ou moins fort la tique avec un morceau assez résistant de papier toilette, et du liquide vaisselle. En frottant le papier imbibé contre la tique, ceci permettra que l’animal s’accroche au produit. (Attention une fois encore à la force que vous mettez dans le frottement contre la peau. Il peut parfois arriver que vous n’arrachiez qu’un morceau de la bête. Mais ne frottez pas non plus avec une force trop faible, car la méthode pourrait ne pas suffire).

 

Afin d'éviter que la tique ne régurgite et surinfecte la plaie, il faut bien prendre garde à ne pas l'écraser, ni la blesser. Pour la même raison il est généralement déconseillé d'appliquer tout produit (éther, alcool...) bien que ça soit plus discuté. En effet, en se sentant agressée, la tique risque de régurgiter et d'envoyer ses microbes dans l'hôte qui l'héberge.

 

La meilleure solution est de se rendre chez une personne habilitée, médecin, pharmacien... Ou encore d'acheter un "tire-tic", petit appareil ingénieux qui se fixe entre le rostre et la peau et qui ne presse pas l'abdomen de la tique quand on l'enlève. Le but est d'éviter au maximum une inoculation de salive, ce qui se produit fréquemment avec une tique droguée à l'éther.

 

Surveiller attentivement la plaie pendant trois semaines. Consultez un médecin si vous avez une auréole rouge qui évolue (érythème migrant) ou que vous ressentez un état grippal. La prescription peut être un bilan sanguin et/ou un traitement antibiotique.

 

 

Par rapport aux animaux

Les conséquences des infestations sur les animaux 
Les infestations à tique sont importantes et de plus en plus fréquentes pour les animaux sauvages et domestiques, elles peuvent :
- Entraîner la mort par anémie dans les cas extrêmes.
- Etre responsable de diverses infections dont des maladies à protozoaires, à rickettsies ou à virus, avec en particulier la paralysie à tiques (peu étudiée dans le milieu naturel, mais constatée chez quelques espèces animales ; bovins et homme notamment).

 

Elle paralyse les membres qui deviennent alors flasques (mortalité élevée).

 

Les tiques semblent être les uniques vecteurs d'une maladie parasitaire du sang appelée piroplasmose (ou Babésiose) due à un protozoaire ('Babesia' sp, ex : 'B. canis, B. microtii'). La piroplasmose atteint les canidés, les équidés, les bovidés... Le protozoaire parasite les globules rouges dans lesquels il se multiplie et les détruit lorsqu'il s'en libère. La piroplasmose entraîne une anémie avec un ictère pâle et généralement une forte fièvre. Dans les stades avancés de la maladie, une coloration brun foncé des urines peut être notée: elle correspond à la bilirubine issue de la dégradation de l'hémoglobine libérée dans le sang par la destruction des globules rouges. La piroplasmose est une maladie potentiellement mortelle.

 

 

Deux moyens de luttes contre les parasites :
- Action pour rompre le cycle externe => épandage de produits acaricides. Ils semblent peu efficace en raison du réservoir naturel
- Action sur l’animal pour détruire le parasite => douchage, balnéation avec une solution acaricide.
- Défragmenter les écosystèmes et y laisser les prédateurs vivre, pour y restaurer des équilibres écologiques, de manière à limiter les pullulations de tiques.


Source: Wikipédia, notes personnelles

 

 

A lire aussi : Maladie de lyme véhiculée par les tiques (prévention)

 

 

Inscrivez-vous à la lettre Jardinature afin de recevoir dans votre boîte mail

les dernières infos, articles et dossiers

Inscrivez-vous ici

 

 

Vous souhaitez apporter votre contribution et améliorer ce dossier ?

Contactez-nous !

 

 

 

 

>> Retour à la page principale des dossiers

 

 

 
English español Italiano deutsch Português

 

Jardinature est géré bénévolement. Vous pouvez nous soutenir et nous vous en remercions.


Ecrivez-nous vis notre formulaire de contact !


Recevez notre journal d'information

par e-mail

Inscription gratuite



Du bio, de la ferme à chez vous !


 

 

 

Liens divers

 

chat 160x600

 

 

 

 


 

 

© 2000-2024 Jardinature

 

Qui sommes-nous ?    Journal d'information    Copyright et vie privée    Bannières et logos    Pépinières   Liens divers   Contact